L’intelligence artificielle de Google capable d’interpréter nos gestes

L’intelligence artificielle de Google capable d’interpréter nos gestes

L’objectif de pouvoir interpréter nos gestes et nos émotions est presque atteint pour le géant du web Google. L’IA développée par la firme est désormais capable de définir un sourire, une position, assis ou debout, juste en analysant des séquences de vidéo récoltées sur You tube. Google n’est pas le seul à vouloir maitriser cette technologie, Facebook et Nvidia sont aussi dans la course. Mais quelle application peut-on espérer d’elle ?

Une analyse et prédiction de plus en plus précises 2014, Facebook avait déjà commencé à développer le DeepFace, un système destiné à reconnaitre les visages sur le réseau bleu. À cette époque, le taux de réussite était déjà de 87,25% (Le programme de Facebook a également reconnu plus de 480 disciplines sportives). À côté, FaceNet de Google affichait, lui, un taux de 99,63%. Dans le même temps, Nvidia, géant des cartes graphiques, a imaginé VisionLabs, un algorithme capable de prédire l’avenir d’une personne par simple reconnaissance faciale.

Les applications de la reconnaissance faciale et gestuelle

Les applications sont nombreuses, notamment lors des recrutements par vidéo conférence. En effet, les émotions peuvent être analysées afin de déterminer l’état d’esprit d’un candidat, si celui-ci est par exemple enthousiaste ou non. On imagine également que cette technologie permettra d’assainir davantage les vidéos publiées sur la toile, afin de pouvoir censurer notamment les vidéos à caractère pédophile.

Une autre application concerne la sécurité (nationale et internationale). En 2016, Israël avait déjà utilisé une technologie similaire pour dresser er repérer les profils de personnes qui peuvent potentiellement constituer un danger pour la sécurité nationale. L’intelligence artificielle aurait pour but de gagner la lutte contre le terrorisme. Bien évidemment, une telle application fait encore débat, tout comme l’intelligence artificielle développée par des chercheurs de Stanford qui serait capable de déterminer les orientations sexuelles d’un individu, juste par analyse des traits du visage.

Il est indéniable que l’intelligence artificielle ait franchi un pas de géant. Mais la question de son application reste en suspens, quant à sa vraie utilité et sa réelle utilisation. Va-t-elle devenir une arme de plus pour conforter nos préjugés ?